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A Moscou, le mardi 7 août 2001 vers 22h, le « Baïkal », train Transsibérien à destination d’Irkoutsk, vient se ranger le long du quai 4 de la gare de Iaroslavl. Il est immédiatement pris d’assaut par les voyageurs qui campaient sur leurs bagages depuis un bon moment. Mais le tumulte se calme rapidement : l’accès aux wagons est barré par les contrôleurs et, le naturel russe reprenant le dessus, des queues ordonnées se forment aux portières. C’est qu’il faut montrer patte blanche : chaque voyageur doit avoir un billet avec le numéro de la place réservée et son nom, que le préposé compare avec son passeport avant de le laisser monter. Notre contrôleur est une charmante jeune femme, qui semble avoir l’habitude des étrangers. Je lui tends les deux billets et mon passeport, elle inspecte le tout et me le rend avec un sourire. Je lui indique Mauricette qui me suit et lui dis en russe : « ma femme », mais Mauricette insiste pour qu’elle examine tout de même son passeport. Nous voilà à bord. |
 Billet pour le Transsibérien |
