Transsibérien | Page 7 |
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Il est difficile de juger dun pays à partir de ce quon voit dun train, mais ce quon voit ici de temps en temps inquiète : beaucoup dinstallations industrielles, apparemment abandonnées, quelquefois incendiées, sont dévorées par la rouille et se désagrègent lentement, en silence, sans que personne ne semble décidé à les relever ou à les abattre. Quelques villages sont constitués de petites maisons en bois, construites de bric et de broc, souvent entourées dun petit jardin potager. Les rues sont plutôt des chemins de terre. De temps en temps, on franchit un fleuve sibérien sur un pont de poutrelles métalliques. Chaque voie a son propre pont. Entre les deux, se trouve souvent un troisième pont, inutilisé, et souvent laissé à labandon et à la rouille. |
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